Il existe plusieurs sortes de matériaux que l’on peut utiliser en travaux de maçonnerie, mais parmi les meilleurs figurent les parpaings. Certes, ils coûtent assez chers mais le résultat en vaut largement le coup (et le coût). Malgré le fait qu’ils soient onéreux, ils sont facile à utiliser, et sont d’ailleurs vivement conseillés pour les maçons amateurs. Bien évidemment les professionnels peuvent également les utiliser.
A travers cet article, nous allons vous guider dans la fabrication d’une cloison en parpaings.
Les matériels nécessaires pour monter une cloison en parpaings
Un marteau coffreur
Un cordeau à poutre
Une règle de maçon
Un serre-joints de maçon
Un burin
Une truelle
Un niveau
Une taloche
Une massette
Un fil à plomb
La phase de préparation de l’espace
- Le traçage au sol
Pour commencer, il faut tracer au sol et sur les murs d’appui l’emplacement que vous avez choisi pour votre future cloison en parpaings. Pour cela, il faudra vous aider d’un cordeau à poutre.
- La saignée au burin
Pour que l’ancrage de la future cloison soit parfaite, il faut procéder à une saignée au burin dans les murs. La profondeur doit être de quelques centimètres tandis que l’épaisseur doit être égale à celle de la cloison.
- La fixation du point d’appui pour les parpaings
Disposez une planche bien d’aplomb contre l’un des extrémités de la saignée réalisée précédemment et maintenez-la au mur à l’aide de chevillettes. Elle va servir de point d’appui pour vos parpaings par la suite.
La phase de mise en place des blocs de parpaings
- Alignement des parpaings
Faites en sorte que le cordeau soit tendu entre les deux planches. Cela va vous aider à aligner les parpaings.
Versez un bourrelet de mortier sur la première rangée placée.
- La pose du mortier à la truelle
Pour étalier le mortier; vous allez vous aider d’une truelle et d’une taloche. Assurez-vous de bien garnir les vides de ruptures de joint.
Sur l’image suivante, on constate l’importance du bourrelet de mortier. Il doit être bien généreux pour pouvoir poser le bloc suivant.
La phase de vérification et éventuellement de correction de l’aplomb
Il ne faut jamais se lasser de vérifier l’aplomb, l’alignement et le niveau des parpaings. Trois matériels seront vos alliés pour cette étape ultime: une grande règle, un niveau et un fil à plomb. Si un de ces matériels n’est pas présent, vous aurez quelques difficultés.
En général, il existe toujours de petites corrections d’aplomb à faire. L’alignement et le niveau des parpaings ne sont pas à écarter? Pour ces travaux là, des petits coups de marteau sont indispensables. Pour ne pas tout gâcher, le ciment qui prend rapidement est déconseillé.
La phase de préparation et d’un scellement et d’un linteau
Disposez deux planchettes des deux côtés de la saignée, faites couleur du plâtre liquide en partant du haut. Après cela, vous pouvez poser le dernier parpaing supérieur.
Si vous envisagez une ouverture, telle une porte, il est primordial de couler un linteau. Réservez alors un espace suffisant, avec un appui, de part et d’autre d’un demi parpaing.
Ferraillez le linteau
Soyez ensuite prêt pour le coffrage (pour le coulage du linteau). Servez-vous de planches avec une épaisseur de 22 mm, fixées ensemble par des serre-joints de maçon.
Coffrez le linteau
Versez le béton